vendredi 26 juin 2009

autogestion là bas si j'y suis

Emission très intéressante sur une entreprise reprise en coopérative par les salariés voulant échapper au Pôle Emploi.
Ou l'autogestion incarnée par des ouvriers qui, au départ, la voyaient comme un pis-aller.

opération de démontage de la propagande "home" chez Daniel Mermet

Pour y voir plus clair sur l'opération de com' de Pinault, financeur du film, écoutez "là-bas si j'y suis" à l'adresse suivante :
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1719

lundi 22 juin 2009

ca va mieux en le disant

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations - http://www.sortirdunucleaire.fr
Communiqué du 22 juin 2009 - Contact presse : Pierre-Emmanuel Weck - 06.86.26.63.73


Yann Arthus-Bertrand prend position contre le nucléaire


- Yann Arthus-Bertrand s'associe à l'appel réclamant l'abandon des poursuites engagées contre le porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", qui a diffusé un document Confidentiel Défense prouvant que le réacteur EPR ne résisterait pas à un crash d'avion de ligne.

- Yann Arthus-Bertrand et la fondation GoodPlanet qu'il préside prennent position sans aucune ambiguïté contre le nucléaire.

Au côté de nombreuses personnalités [1], Yann Arthus-Bertrand vient de signer l'appel [2] réclamant l'abandon des poursuites engagées contre le porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", Stéphane Lhomme. Accusé de "terrorisme", celui-ci encourt 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende pour avoir divulgué un document Confidentiel Défense issu d'EDF, qui reconnaît que le réacteur nucléaire EPR n'est pas conçu pour résister au crash d'un avion de ligne.

En s'associant à cet appel, le photographe et réalisateur du film "Home" apporte son soutien au rôle de "lanceur d'alerte" joué par le Réseau "Sortir du nucléaire" et son porte-parole. Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à signer massivement cet appel sur son site : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/Soutien-SLhomme.html

Le 3 juin dernier, Yann Arthus-Bertrand s'était avancé à déclarer sur l'antenne de France Inter qu' "on ne peut pas se passer du nucléaire". Le Réseau "Sortir du nucléaire" avait vigoureusement contesté cette affirmation erronée. La fondation GoodPlanet fait savoir au Réseau "Sortir du nucléaire" que Yann Arthus-Bertrand prend aujourd'hui clairement position contre le nucléaire [3].

Contact Presse : Pierre Emmanuel Weck - 06 86 26 63 73


[1] Parmi lesquelles Corinne Lepage (CAP 21), Noël Mamère (Verts), Olivier Besancenot (NPA), José Bové (Europe Ecologie), Cécile Duflot (Verts) , Francine Bavay (Verts), Raoul-Marc Jennar (NPA), Jean-Marie Harribey (ATTAC), Roland Desbordes (CRIIRAD), ...

[2] Consultez le texte complet de l'appel en faveur de Stéphane Lhomme, signé à ce jour par plus de 24 000 personnes :
http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/Soutien-SLhomme.html

[3] Cette position est confirmée par Olivier Milhomme, Responsable éditorial de GoodPlanet et conseiller scientifique de Yann Arthus-Bertrand.
Fondation GoodPlanet, 01 48 42 01 01

dimanche 21 juin 2009

Erwan Redon enseignant désobéisseur est menacé de licenciement

Contre le licenciement d'Erwan Redon,
enseignant désobéisseur
http://www.soutienerwanredon.org/index.php?option=com_joomlapetition&func=viewcategory&Itemid=99999999&catid=1

Ci-dessous un message important de Sud Education


signature pétition de soutien à Erwan Redon menacé de licenciement
Bonjour,

Nous vous demandons de signer la pétition de soutien à notre collègue professeur des écoles Erwan Redon de Marseille qui est convoqué le 7 juillet pour une commission disciplinaire où il risque d'être licencié.
Erwan est de fait poursuivi pour militantisme syndical et associatif et opposition vigoureuse aux reculs que nous impose le ministre de l'Education nationale.

Le conseil fédéral de la fédération des syndicats SUD éducation des 11 et 12 juin demande à Solidaires de publier un communiqué de soutien à Erwan.

Pouvez aussi faire circuler l'appel à signer la pétition de soutien et en particulier de la faire passer à des personnes connues pouvant donnant du poids à cette pétition.
Merci beaucoup d'avance.

Voici l'adresse du comité de soutien où vous trouverez la pétition : http://www.soutienerwanredon.org/

Vous y trouverez aussi tous les renseignements sur cette affaire.

P. Lambert pour la fédération des syndicats SUD éducation


Arrêt des sanctions contre les désobéisseurs
Non au licenciement d’Erwan Redon

Erwan Redon, professeur des écoles à l’école des Convalescents (Marseille 1er) fait partie des enseignants désobéisseurs. Ceux-ci ont depuis plusieurs mois déjà, entamé un mouvement de résistance contre la casse organisée du service public d'éducation. Ils refusent de participer à la mise en œuvre des nouveaux programmes inspirés par la vision d'une école rétrograde et utilitariste.
Ils accompagnent leur acte d’une réflexion pédagogique, de dialogues avec les parents d’élèves et de nombreuses propositions pour une école meilleure, tout en assurant la totalité de leur service.
Alors que le mouvement des désobéisseurs s’amplifie nationalement, la répression qui s’ensuit est à géométrie variable selon les académies.
Dans les Bouches du Rhône, la hiérarchie tente depuis des mois de stopper ce mouvement par l’intermédiaire de pressions diverses sur les enseignants (lettres, contrôles de la part des inspecteurs) mais aussi de sanctions .
Certains enseignants se sont ainsi vus bloqués dans leur « avancement », d’autres délester de plusieurs dizaines de jours de salaire sur leur bulletin de paye. C’est le cas d’Erwan Redon qui s’est vu ponctionner de 32 jours de salaire, comme sa collègue d’école également désobéisseuse.
En réponse à cette tentative de briser une action collective, réfléchie et légitime, une caisse de solidarité a été mise en place. Elle a permis de compenser tous les retraits de salaire.

L’inspection Académique a décidé de monter d’un cran dans la répression. Erwan Redon est convoqué le 7 juillet à une commission disciplinaire : il risque le licenciement.

Nous sommes des milliers à condamner la politique gouvernementale et ses nombreuses déclinaisons : hiérarchie omnipotente, programmes scolaires rétrogrades, fichage généralisé des élèves, « politique migratoire » qui enferme puis expulse des familles dont les enfants devraient être dans nos classes.

Nous demandons donc:
- l’arrêt immédiat de la procédure engagée contre Erwan Redon
- La levée des sanctions contre tous les désobéisseurs

Parmi les signataires :
- Jean François Longo / secretaire départemental de la FSU 13.
- Jean-Pierre Lepri / Inspecteur de l’Education Nationale, Expert-consultant de l’UNESCO.
- Pierre DHARREVILLE / secrétaire départemental du PCF 13
- Raphaël Romi / Professeur agrégé de droit public, doyen honoraire de la faculté de droit de Nantes.
- Jean-Marc COPPOLA / Conseiller régional PCF
- Gérard Aschiéri / Sécrétaire général de la FSU.
- Daniel Robin / Sécrétaire national du SNES
- Roland Hubert / Sécrétaire national du SNES
- Frédérique Rolet / Sécrétaire national du SNES
- Noël Mamère / député à l'assemblée nationale, avocat au barreau de Paris.
- Jean Gabriel Cohn Bendit / Militant français de l'éducation alternative, fondateur du lycée expérimentale de Saint-Nazaire
- Isabelle PASQUET / sénatrice PCF des BDR
- Imhotep / groupe IAM
- Sami Bouajila / Comédien
- Morgane Turc / Adjointe au Maire du 1er secteur de Marseille
- Jean-Pierre Duteuil / enseignant.
- Jean-Pierre DUBOIS / président de la Ligue des Droits de l'Homme
- Marie-Christine VERGIAT / députée européenne Front de Gauche
- MAHIEUX Christian / Cheminot SUD-Rail Union syndicale Solidaires.
-Christophe RUGGIA / metteur en scène.
-Jacques Maillot / metteur en scène.
- Karine Viard / Comédienne.






http://www.sudeducation.org

jeudi 18 juin 2009

copinage encore : géocédille

Les fans de brassens et autres troubadours des temps modernes sentiront poindre un ton d'irrévérence et de "copains d'abord" dans les concerts de Géocédille.
Un guitariste, un percussionniste à support variable, une flûteuse traversière, une violoniste, pianiste, et tous chanteurs avec joie et bonne humeur.
Pour passer un bon moment à une terrasse ensoleillée ou au fond d'une salle enfumée :
http://parici.ouvaton.org/geocedille/index.php
vendredi 19 juin, 21h30, dans un bistrot de la dalle du quartier de La Poterie à Rennes
samedi 20 juin, entre 18h et 20h, quelque part dans les rues les moins bruyantes de Rennes
dimanche 21 juin, après-midi (à préciser), au bar La vie enchantiée, quai Emile Zola à Rennes
samedi 4 juillet au soir, à la crêperie de Plélan-le-Grand qui est face à la mairie

mobilisation des chômeurs le 23 juin

Une semaine de mobilisation nationale des mouvements de chômeurs est prévue la semaine du 22 au 27 juin. Radiations, retards de paiements, mise en place du RSA... Rendez vous est pris le mardi 23 juin devant l'anpe rennes saint louis à 9H30.


Rien ne sert de courir, il faut tout remettre à plat !

Chômeur(euses), précaires, entrons en résistance !

Comme chacun sait, la France et l’Europe sont maintenant officiellement, et depuis près d’un an, en récession. Voilà que « la Crise » qu’économistes et politiciens arborent depuis vingt cinq ans pour justifier les plans de rigueur, le creusement des inégalités et le développement de la précarité, entre dans une nouvelle phase. Plus de 600 000 nouveaux chômeurs en un an, le « remerciement » de presque tous les intérimaires des grandes entreprises, des centaines de milliers de salariés au chômage technique, une succession ininterrompue de « plans sociaux », la raréfaction des offres d’emploi : ils seront bientôt bien peu ceux qui pourront se croire à l’abri de la précarité.

Avant même cette nouvelle donne, nous étions déjà de plus en plus nombreux à en passer par des périodes de chômage ; dorénavant, un tel passage est destiné à devenir la règle. Il est d’autant plus nécessaire de tordre le cou à tous les discours moralisateurs sur les chômeurs « responsables de leur situation » : c’est un fait, en France, il n’y a plus que des miettes d’emploi, bien souvent de qualité médiocre, et il n’y en a plus, de loin, pour tout le monde. Il faut également faire un sort au sentiment de honte et d’humiliation dans lequel, chômeurs et précaires, nous serions sensés baigner, tant qu’un patron compatissant ne nous aura pas fait les yeux doux. Les allocations chômage, le RMI (aujourd’hui RSA), nous les considérons comme la reconnaissance, déjà insuffisante, du plus minimal droit à l’existence : qui s’y oppose manifeste seulement son désir de voir un plus grand nombre de pauvres mendier, crever de faim ou de froid dans la rue.

S’il y a de la honte parfois, c’est à devoir subir la suspicion, les contrôles, les « ateliers » bidon de Pôle Emploi, les tracasseries, les « dysfonctionnements » plus ou moins aberrants, les files d’attentes, les interminables délais de la machine bureaucratique, le mépris des patrons qui ne « retiennent pas votre candidature », quand ils daignent vous répondre ; bref, le sentiment que vous êtes, aux yeux des représentants de la société, un être défini par le manque, un être infirme, un assisté. Se retrouver au chômage, bien souvent, c’est connaître une forme brutale d’isolement. Les seules luttes visibles des derniers mois sur la question du chômage ont d’ailleurs été le fait des salariés qui ont mené des actions de séquestration de leurs dirigeants contre les plans de licenciement, c'est-à-dire de ceux qui étaient encore liés par le travail. Nous maintenir dans l’isolement –faire que la seule pensée de chacun soit : comment m’en sortir individuellement –est le seul et unique but du pouvoir actuel.

La fusion ANPE-Assedic, maintenue coûte que coûte malgré l’explosion du chômage, est un désastre : en moyenne, 150 chômeurs par conseiller, de nombreux salariés indisponibles pour formation, des délais d’attente qui ne cessent de s’allonger, des rendez-vous aux lance-pierres, une plate forme téléphonique déshumanisée, très coûteuse pour les usagers, complètement à côté des besoins des chômeurs... Avec la mise en place du RSA, qui pourrait concerner 3 millions de personnes, on voit mal comment la machine pourrait ne pas imploser car toutes ces personnes devront être inscrites au Pôle Emploi. A moins de sous traiter massivement au privé.

Comment la CAF, quant à elle, va-t-elle faire face à cet afflux de nouveaux allocataires ? Des retards massifs de paiement sont à prévoir. Et tout cela, pour mettre en place un RSA qui ne sera favorable financièrement que dans certains cas et défavorable dans d’autres (par exemple, si on trouve un emploi de moins de quatre mois, si l’on a des enfants…), qui fera perdre à la plupart de ses « bénéficiaires » certains droits connexes (CMU, baisse des allocations logement, transports gratuits), et qui sera assorti d’une obligation stricte à accepter n’importe quel travail si l’on estime que vous ne valez pas assez pour vous « permettre » de le refuser.

Aujourd’hui, dans de nombreuses villes, des collectifs de chômeurs et précaires se forment ou se reforment. Dès septembre 2009, l’ensemble des organisations ayant participé aux Etats Généraux du Chômage et de la Précarité en mai dernier prévoit des actions de protestation et des marches régionales contre la gestion de ces questions par le gouvernement et pour une politique de l’emploi réellement favorable aux chômeurs et précaires.

A Rennes, depuis mi-novembre 2008, le Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte a occupé de nombreuses fois ANPE, ASSEDIC, nouveaux PÔLE EMPLOI, directions régionale ou départementale de PÔLE EMPLOI, CAF et autres Commissions Locales d'Insertion. Depuis la même période, il n'a eu de cesse de créer des liens avec d'autres mouvements de lutte (estudiantins, électriciens et gaziers, salariés de la restauration rapide...) et de participer à la mise en commun de pratiques d'auto-organisation susceptibles d'inscrire ces liens dans la durée (cantine populaire, jardins collectifs, collectif anti-répression, auto-réductions...).

Si la certitude qu'un mouvement de chômeurs ne tiendra que dans la mesure où il construit cette transversalité des moyens d'organisations comme des revendications, il n'en reste pas moins vrai qu'il n'existera qu'à travers la prise en compte des difficultés liées à la question du chômage et à son traitement. La situation catastrophique qui est réservée aux institutions du chômage (Pôle Emploi, CAF, CLI) et par conséquent à ceux qui en sont les salariés et les « bénéficiaires » implique une réaction à l'endroit même des problèmes et des urgences qui en découlent. En parvenant à s'opposer à une radiation et en obtenant la réintégration des droits d'une chômeuse au mois de mai lors d'une occupation, qui n'a pas duré 2 heures, à la CLI de Ploërmel, nous nous sommes rendu compte de la fragilité de ces institutions devant la moindre des pressions (10 personnes qui menacent de rester manger et dormir tant qu'ils n'auront pas de réponse satisfaisante).

Alors que les retards de versement se multiplient et se prolongent de manière exponentielle, alors que les radiations s'accélèrent, alors que la paupérisation des chômeurs et des salariés précaires galopent, nous refusons de pâtir du bordel monstre que les nouvelles réformes du chômage créent. Autant nous soutiendrons les agents de Pôle Emploi ou de la CAF en lutte, autant nous ne serons pas les victimes de leur impuissance à répondre aux missions qu'on leur impose. La multiplication des réactions collectives à des problèmes de dossier individuel saura imposer nos exigences à leur stratégie impersonnelle bien qu'individualisante de lutte contre le chômage.

Voilà pourquoi nous appelons tous ceux et celles dont les versements tardent, tous ceux et celles qui sont menacés de radiations et autres sanctions, tous ceux qui sont confrontés de quelque manière aux institutions, à s'organiser pour exiger la régularisation de leur situation et à participer au rassemblement suivant :

RDV DEVANT LE PÔLE EMPLOI RENNES-SAINT LOUIS

LE MARDI 23 JUIN À 9H30

22 Boulevard Saint Conwoïon

Mouvement des chômeurs et précaires en lutte

22,rue de Bellevue

35000 RENNES

mcpl2008@gmail

jeudi 11 juin 2009

texte de présentation de la cantine populaire 244 rue de Nantes Rennes

Ca y est, on y est ! Ca fait maintenant plusieurs mois que l'idée chemine de lancer une "cantine populaire" à Rennes ... et aujourd'hui, on vous invite à son ouverture.

Porté par des habitants de Rennes et des environs, ce projet est le fruit d'un double constat : d'un côté, le lien collectif s'enfonce chaque jour un peu plus dans les abîmes du capitalisme, tandis que les luttes et résistances qui lui font face n'arrivent pas à se sortir du corporatisme. Pourtant, elles font le constat que c'est une logique générale qui les a fait naître... il faut donc se donner les moyens d'une résistance globale. Nos chers patrons et leurs valets politiques ont fait d'une pierre deux coups : on sépare, distingue et classe les individus afin de les rendre pleinement disponibles pour la production et la consommation, ce qui a pour effet direct de segmenter les différents foyers de lutte. Diviser pour mieux régner, qu'ils disaient jadis...

Mais alors pourquoi une cantine populaire ? Pour faire face à l'isolement dans lequel échouent les différentes luttes locales, la cantine se veut être un outil de liaison qui permet, autour d'un repas, d'une discussion ou encore d'une projection, le partage d'expériences passées et l'élaboration de projets futurs. Alors que les pratiques collectives non-marchandes se font rares, la cantine se veut un lieu d'expérimentations communistes où l'on peut manger, échanger, se transmettre des connaissances et des pratiques.

Nous aussi nous voulons faire d'une pierre deux coups : construire du commun pour développer cette force et ces envies qui nous font tant défaut. En somme, ce projet vise à combiner expérimentations alternatives et conflits politiques et sociaux. Lieu d'élaborations alternatives hors des circuits marchands traditionnels (lien avec des paysans locaux, récup' des marchés, potagers collectifs, etc...) qui permettent de poser une question aussi pratique en temps de crise qu'en temps de lutte : celle de la subsistance. Espace d'où se partagent, se discutent, se pensent et s'organisent les luttes en cours et à venir.

Espace ouvert, donc. Utopiste, retraité, étudiant, salarié, syndicaliste, paysan, ex-salarié, RMIste ou banquier en voie de désertion. Nombreux sont ceux qui pensent qu' "il faut faire quelque chose" face à ce monde qu'on nous impose ; nombreux ceux qui pourraient utiliser et s'approprier cette cantine. Cet espace ne peut être délié des mouvements de révolte, ni du territoire dans lequel il s'inscrit. C'est donc aussi un lieu qui veut se tourner vers les habitants du quartier souhaitant y prendre part. la cantine sera ouverte tous les vendredi, pour un repas suivi d'une discussion, d'un film, etc.

Avec cette cantine, nous avons la prétention de mettre en pratique les idées et envies qui nous portent, de les partager. Nous sommes résolument déterminés à reprendre en main le cours de notre existence. puisse la cantine devenir un outil de ce processus d'auto-organisation !

inauguration d'une cantine populaire

Des membres du Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte, partie prenante du projet d'ouverture d'une cantine populaire à Rennes, vous invitent à son week-end d'inauguration les 12-13-14 juin.

Menu du week-end :

Vendredi 12 juin

18h30 Retour sur la chasse aux sans pap', avec des membres du collectif de soutien aux personnes sans papiers.

20h30 Repas

21h30 Les enjeux de la lutte des hospitaliers, avec des syndicalistes SUD santé-sociaux.

Samedi 13 juin

10h30 La crise du lait : enjeux et perspectives. Discussion avec des militants de la Confédération Paysanne.

13h00 Repas

Réflexions autour de l'autonomie

16h00 Première partie : Cornelius Castoriadis et le projet d'autonomie.

20h20 Repas

21h30 Deuxième partie : le "mai rampant". Retour sur le mouvement autonome des 70's en Italie avec Oreste Scalzone (militant italien et accordéoniste...)

Dimanche 14 juin

12h30 Pique-nique, jardinage et jeux (palets, pétanque, etc...)
RV au jardin collectif 274 rue de Nantes (bus 15, arrêt Pigeon Blanc)

18h00 Projection du film, Charles, mort ou vif de Alain Tanner, récit d'un patron déserteur...


Menu des semaines suivantes


Mercredi 17 juin

20h30 Discussion autour de la campagne S'organiser pour ne plus payer ("nous ne paierons pas leur crise": propositions de passage à l'acte...)

Vendredi 19 juin

21h30 Bilan critique des grèves dans les universités. Avec des grévistes d'autres villes.

Vendredi 26 juin

16h00 Assemblée de cantine, ouverte à toutes et tous.

radio libertaire sur le net

Emission spéciale sur la crise, sur Radio Libertaire, mardi 16 juin à 20h30 : posez vos questions à Pierre Concialdi et Serge Halimi : http://www.federation-anarchiste.org/rl/

un blog d'infos libertaires en Bretagne

http://liberterre.wordpress.com/

Plein d'infos pour les gros appétits.

petites culottes et mélange des genres

Puisqu'on est dans le féminisme, l'art et l'homosexualité, allez donc faire un tour sur un site qui va en botter plus d'une. (site commerçant mais qui ne se réduit pas à ça. Je n'y ai pas d'actions)
http://www.myspace.com/delphinevonkaatz

réunion féministe

Organisée par divers groupes militants comme mixcite (entre autres).
Elle aura lieu le 17 juin au local "et si on se parlait" place Sainte Anne, à 19 heures.
http://mixcite.rennes.free.fr/

On pourra y voir quelques travaux d'Orane Gueneau ainsi qu'une présentation de l'association "les faiseuses d'art"
http://www.myspace.com/lesfaiseusesdart

copinage

Quelques travaux d'Orane Guéneau, photographe de la région rennaise. Travail assez indéfinissable... Il faut les voir.
Orane présentera son expo "l'esprit du corps" au festival international du mime "mimos" en Dordogne, Périgueux, du 3 au 8 août.
http://www.myspace.com/carrington35

gay pride

Elle aura lieu à Rennes, le 13 juin.
N'oubliez pas le village associatif au thabor, le même jour.

Une nouvelle association "les faiseuses d'art" mix bienheureux d'art et de féminisme, y fera sa première apparition publique.

dimanche 7 juin 2009

l'amarante aura-t-elle raison de Monsanto ?

Paru sur le site "La buvette des alpages"

http://www.buvettedesalpages.be/2009/06/amarante-contre-monsanto.html

Amarante contre monsanto

Effet boomerang chez Monsanto

Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à une «mauvaise» herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle «mauvaise herbe ne résiste».


Quand la nature reprend le dessus.

C’est en 2004, qu’un agriculteur de Macon, en Géorgie, ville située à environ 130 kilomètres d’Atlanta, remarqua que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait ses cultures de soja.


Les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe ont été ensemencés avec des graines Roundup Ready, qui comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup auquel nulle «mauvaise herbe ne résiste».


Depuis cette époque, la situation s’est aggravée et le phénomène s'est étendu à d'autres états, Caroline du Sud, et du Nord, Arkansas, Tennessee et Missouri. Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et persistent à affirmer qu'une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement «impossible».

Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : «Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation.» Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, devenue impossible à éliminer.


La seule solution est d’arracher les mauvaises herbes à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas toujours possible étant donné l’étendue des cultures. En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés.


Nombre de cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et la rentabilité est primordiale pour ce genre d’agriculture. Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley, dans le Missouri, affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsanto de type Roundup Ready alors que ces derniers temps, ce secteur représentait 80 % de son commerce. Aujourd’hui, les graines OGM ont disparu de son catalogue et la demande de graines traditionnelles augmente sans cesse.


Déjà, le 25 juillet 2005, The Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés de céréales avaient transité vers des plantes sauvages, créant ainsi une «supergraine» résistante aux herbicides, croisement «inconcevable» par les scientifiques du ministère de l’environnement. Depuis 2008, les médias agricoles américains rapportent de plus en plus de cas de résistance et le gouvernement des États-Unis a pratiqué d’importantes coupes budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités.

Plante diabolique ou plante sacrée


Il est amusant de constater que cette plante, «diabolique» aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux.


Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques.


Ainsi, «la marante» affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal ! Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?


Sylvie SIMON (Votre Santé)

samedi 6 juin 2009

coup de coeur

Allez donc faire un tour sur ce merveilleux blog collectif féministe
http://www.entrailles.fr/index.php?

Toi, mon amie, qui veux prendre ton destin en main, trouveras là-bas matière à réflexion et information !

jeudi 4 juin 2009

Yann Arthus Bertrand et le nucléaire

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations
Communiqué du jeudi 4 juin 2009 - Contact : 06.64.100.333


Le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse
Yann Arthus-Bertrand d'avoir occulté la
question du nucléaire dans son film Home
Le photographe se dit écologiste...
mais il soutient l'industrie nucléaire
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce à nouveau l'engagement pronucléaire de Yann Arthus-Bertrand, incompatible avec son image médiatique d'écologiste. Le photographe fait la promotion de l'atome de façon insidieuse avec des affirmations gratuites du genre "on ne peut pas faire autrement" ou "on ne peut pas s'en passer", sans jamais en apporter la moindre preuve.
Dans son film "Home", qui dénonce les dégâts occasionnés par les êtres humains sur la nature, Yann Arthus-Bertrand a tout simplement occulté la question du nucléaire. En effet, s'il en avait parlé, il aurait été obligé de mettre en exergue les fuites d'uranium, les déchets radioactifs, les installations nucléaires à démanteler, etc.
Aussi, de toute évidence pour protéger les intérêts de l'industrie nucléaire, le photographe a tout simplement occulté le nucléaire dans son film Home, et tente de se justifier ainsi : "Dans le film, je n'ai pas réussi à parler du nucléaire, je voulais le faire, mais c'était très très compliqué." (*) Or, les questions du réchauffement climatique, des pollutions, des différentes énergies sont tout aussi complexes ou "compliquées".
A contrario, pour quelqu'un qui prétend vouloir "sauver la planète", le problème est d'une grande simplicité : le nucléaire est une des énergies les plus polluantes, et la plus dangereuse : elle doit donc disparaitre. Il est légitime de penser que c'est le fait d'être sponsorisé de longue date par EDF qui empêche Yann Arthus-Bertrand de se positionner correctement sur ce sujet.
D'ailleurs, le photographe avoue "Je pense qu'il y aura des accidents nucléaires" mais ajoute "je ne vois pas comment on va remplacer toutes les centrales qui fonctionnent en France." Yann Arthus-Bertrand voit donc comment réduire la part du trio pétrole-gaz-charbon, qui couvre 85% de la consommation mondiale d'énergie, mais il ne voit pas comment se passer du nucléaire qui n'en couvre pourtant que 2%.
Un stage au Réseau "Sortir du nucléaire" fera le plus grand bien au photographe, mais il est vrai qu'il préfère fréquenter EDF, Total et autres compagnies...

13 juin

Journée de manifs sociales et intersyndicales. Dès que j'en sais plus sur le lieu et l'heure, je vous dis.